Saturday, March 21, 2020

COVID-19: les plans secrets du Pentagone et le Canada


COVID-19: les plans secrets du Pentagone et le Canada

Pour la première fois dans l'histoire moderne des États-Unis, le Pentagone vient de recevoir des ordres secrets de se préparer à assumer la «continuité du gouvernement», si la crise du coronavirus engendre des situations qui empêchent les autorités civiles d’exercer leurs responsabilités et d’assurer la sécurité intérieure.  
Selon Newsweek, le secrétaire à la Défense, Mark Esper, a signé, le 1er février, des directives secrètes ordonnant au US Northern Command (NORTHCOM) de «se préparer à se déployer» à l'appui de «missions extraordinaires potentielles» que pourrait provoquer la pandémie. Elles incluent «la possibilité d'une certaine forme de loi martiale», où des commandants militaires se verraient confier des pouvoirs exécutifs à travers les États-Unis.  
Ces plans d’urgence «Above-Top Secret» portant les noms de code OCTAGON, FREEJACK et ZODIAC sont désormais en place, rapporte Newsweek
En principe, le soutien que le NORTHCOM fournit aux autorités civiles est légalement limité par la loi du Posse Comitatus Act de 1878. Adoptée en réponse aux séquelles de la guerre de Sécession, elle restreint le rôle de l'armée américaine dans l'application des lois nationales. 
Mais la loi créant le Northern Command prévoit qu’en cas d'urgence nationale, naturelle ou d'origine humaine, il peut prendre en charge la situation. 
Vous ne le saviez sans doute pas, mais le Canada et le Québec sont dans le périmètre de sécurité américain relevant du Northern Command et l’armée américaine peut légalement intervenir au Québec pour des missions de sécurité intérieure. Remarquez, pas seulement au Canada, mais aussi au Mexique et partout ailleurs en Amérique du Nord.  
Le Northern Command a été créé à la suite de l’attentat du 11 septembre 2001 pour planifier, organiser et exécuter des missions de défense intérieure, de soutien aux autorités civiles et de «gestion des conséquences d’un événement terroriste utilisant une arme de destruction massive».  
Son aire de responsabilité englobe le Canada, le Mexique et le littoral nord-américain jusqu’à 500 milles nautiques des côtes des océans Atlantique et Pacifique, et comprend également le golfe du Mexique, le détroit de Floride, les Bahamas et une partie des Caraïbes. Contrairement au NORAD (North American Aerospace Defense Command), qui assure la défense aérospatiale du continent, l’état-major du NORTHCOM, dont le siège est au Colorado comme celui du NORAD, ne comprend aucun général canadien.  
Les responsabilités que Washington attribue au NORTHCOM empiètent sur la souveraineté du Canada, du Mexique et des Bahamas. Le Canada a-t-il été forcé de s’y intégrer? Ce qu’on sait, c’est que peu après la création du Northern Command, le gouvernement libéral de Jean Chrétien a signé, en décembre 2002, un «programme d’assistance civile» avec les États-Unis, qui prévoit les conditions de déploiement de troupes américaines au Canada à la suite d’une attaque terroriste ou d’une catastrophe naturelle. La pandémie de la COVID-19 actuelle correspond parfaitement à la définition d’une catastrophe naturelle. Elle est même de très grande envergure.   
L’état-major du Northern Command développe présentement des plans opérationnels d’intervention pour faire face à toute éventualité. Les scénarios catastrophes envisagés comprennent des violences causées par des pénuries alimentaires ou l’inaccessibilité aux soins de santé qui engendreraient des troubles dans les grandes villes américaines. Aux États-Unis, la dangerosité d’une telle situation serait amplifiée par la libre circulation des armes à feu, dont des fusils d’assaut. 
D’ailleurs, le Pentagone a ordonné à tout le personnel en uniforme de rester sur ou à proximité des bases militaires à travers les États-Unis afin d’être en état d’alerte et disposé à se déployer rapidement. L'armée américaine est elle-même vulnérable à la pandémie et cette directive de confinement sert aussi à protéger les militaires de la COVID-19.

Skateboarding In A Global Pandemic | COVID-19 Los Angeles

Thursday, March 19, 2020

VOILA a BLOW TO G L O B A L ism Philippe de Villiers : “Le nouveau monde est en train de mourir du coronavirus”

Bloggers note: re paragrapher pour lecture en ligne plus facile

Philippe de Villiers : “Le nouveau monde est en train de mourir du coronavirus”





https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/philippe-de-villiers-le-nouveau-monde-est-en-train-de-mourir-du-coronavirus-117159

Depuis son Aventin vendéen, où il se trouve confiné comme le reste du pays, Philippe de Villiers analyse pour Valeurs actuelles la signification profonde de la crise du coronavirus. Pour le fondateur du Puy du Fou, cette épreuve sonne le glas du mythe de la “mondialisation heureuse” et du nouveau monde, et le retour du “carré magique de la survie”, frontière-souveraineté-localisme-famille. 


Lors de la campagne des élections européennes de 1994, vous évoquiez avec Jimmy Goldsmith la nécessité de la “démondialisation” et critiquiez le libre-échangisme mondial. L’actualité, avec la pandémie du coronavirus, vous donne-t-elle raison ? 


Hélas ! Je me souviens que dans nos réunions publiques, Jimmy et moi avions cette formule qui faisait rire les salles : « Quand toutes les barrières sanitaires seront tombées et qu’il y aura une grippe à New Delhi, elle arrivera dans le Berry ». C’était un rire d’incrédulité : « ils exagèrent… » En fait, Jimmy avait tout vu, tout dit, tout écrit dans son livre « Le Piège », écrit en 1993, non seulement sur le plan sanitaire mais aussi sur le plan de l’économie et de la sécurité.  Je racontais tous les soirs, devant nos assemblées de curieux, la même histoire métaphorique sur la « jurisprudence du Titanic » : « Le Titanic a coulé à cause d’une seule lame de glace qui a percé la coque. Parce que la carène du navire n’avait prévu qu’un caisson seulement. Lorsque nous avons créé le Vendée-Globe, nous avons imposé sept compartiments étanches dans la coque de chaque bateau. Si l’un des sept se remplit d’eau, il en reste six… Les compartiments étanches empêchent le bateau de couler. Eh bien, chers amis, la jurisprudence du Titanic, c’est que les nations sont les compartiments étanches de la mondialisation. » 
La réaction des élites et des médias était la même : « On ne peut pas s’opposer à la mondialisation. Elle est dans le sens de l’histoire. »


Quelle est la signification profonde de l’épreuve que nous traversons ?


Le confinement obligatoire sonne le glas de la fameuse « mondialisation heureuse ». La défaite intellectuelle des mondialistes est à la mesure du drame du coronavirus. Il signale, pour ceux qui ont un peu de lucidité, la fin du « Nouveau Monde » et le retour en force de « l’Ancien Monde ». Après la chute du mur de Berlin, on nous a expliqué que nous allions entrer dans un nouveau monde qui viendrait inaugurer une nouvelle ère, post-moderne, post-nationale, post-morale, une ère de paix définitive. 
Ce nouveau monde serait deux fois novateur : d’abord il nous débarrasserait des souverainetés et des États, puisqu’il serait ahistorique et apolitique. Ce serait la fin définitive des guerres, de l’histoire, des idées, des religions et l’avènement du marché comme seul régulateur des pulsions humaines et tensions du monde.


 Les citoyens allaient se muer en consommateurs sur un marché planétaire de masse. Excitant, non ? Et puis – deuxième novation – le nouveau monde organiserait enfin le primat ricardien de l’économie sur la politique, portant ainsi l’idée pacifique d’une réallocation des ressources au niveau du « Village Global » et d’un monde d’ouverture multiculturel. On pensait que les grandes organisations supranationales suffiraient à la supervision de ce nouveau monde où tiendraient dans la Main invisible du libéralisme les bonheurs et prospérités. À partir de ce moment-là, le vocabulaire changea : on ne parlait plus de gouvernement mais de gouvernance, de loi mais de régulation, de frontière mais d’espace, de peuple mais de société civile.

L'idéologie mondialiste est en train de mourir du coronavirus. En effet, quand revient le malheur, quand rôde la guerre - par exemple à la frontière gréco-turque - ou la mort - avec la pandémie -, les zombies des organisations internationales n’ont plus rien à dire - et d’ailleurs on ne les consulte plus.

Aujourd’hui, nous comprenons que cette vision idéologique est en train de mourir du coronavirus. En effet, quand revient le malheur, quand rôde la guerre - par exemple à la frontière gréco-turque - ou la mort - avec la pandémie -, les zombies des organisations internationales n’ont plus rien à dire - et d’ailleurs on ne les consulte plus. C’est le grand retour au carré magique de la survie. 

Quand on décide de confiner un pays, la 'République de la PMA' ne confie pas les enfants des écoles aux fonds de pension mais aux pépés et mémés

Le premier point du carré, c’est la frontière, c’est à dire la protection, ce pour quoi les États ont été inventés. Le deuxième, c’est la souveraineté, c’est à dire la liberté des peuples pour prendre des décisions rapides et ajustées. Le troisième coin du carré, c’est le local, donc le contrôle au plus proche des intérêts vitaux. Le quatrième point, c’est la famille, puisque, quand on décide de confiner un pays, la « République de la PMA » ne confie pas les enfants des écoles aux fonds de pension mais aux pépés et mémés. 


Rapidement après le début de la crise sanitaire, on s’est rendu compte que la France n’était pas souveraine dans de nombreux domaines, notamment la production de médicaments. Emmanuel Macron a dit : « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d'autres, est une folie ». Est-ce le retour en grâce de la notion de souveraineté ?


Oui, absolument. Quel chemin de Damas ! Qu’est-ce donc que la souveraineté ? C’est la compétence de la compétence. On est souverain ou on ne l’est pas. On ne peut pas l’être à moitié. 

Une femme n’est pas à moitié enceinte. Quand De Gaulle a adhéré au traité de Rome, il a eu une expression significative : la France s’engageait à adhérer à une « Europe de la coopération », à la condition expresse que la nouvelle institution ménage les souverainetés, pour préserver les « intérêts vitaux des nations ». Il citait à titre d’exemples, comme intérêts vitaux, l’autonomie du nucléaire français, l’énergie, l’agriculture, ou encore notre culture et notre art de vivre.

Depuis les traités de Maastricht, Amsterdam et Marrakech, nous avons aliéné notre souveraineté. Comme je le disais à l’instant, la souveraineté se définit par le primat du politique. L’aliéner, c’est permettre à l’économie de s’organiser comme elle l’entend. Cette dernière va toujours là où vont ses intérêts. Nous avons donc connu un capitalisme débridé qui a choisi dans un premier temps l’aliénation américaine et désormais l’aliénation chinoise. 

Les gens qui ont prôné cette idéologie de la soi-disant division internationale du travail savaient ce qu’ils faisaient. Ils ont laissé derrière eux une France en pièces détachées, un pays qui n’a plus d’industrie qui vend ses plateformes aéroportuaires, et qui a favorisé une agriculture dégradée en un processus agrochimique suicidaire, un pays qui fait fabriquer les pièces de rechange des chars Leclerc en Chine, et lui confie le soin de produire pour elle ses médicaments.

La mondialisation, dont l’Europe n’a jamais été qu’un cheval de Troie, a favorisé quatre crises mortelles. La crise sanitaire, la crise migratoire, la crise financière larvée et la crise économique.

Nous disions en 1994, avec Jimmy Goldsmith : « La mondialisation est un système de spoliation dans lequel ce sont les pauvres des pays riches qui subventionnent les riches des pays pauvres ». Et nous ajoutions : « Dans un premier temps, tout ira bien. Les entreprises iront fabriquer là où c’est le moins cher, et iront vendre là où il y a du pouvoir d’achat. Mais viendra le moment où le piège se refermera ». Nous y sommes. La mondialisation, dont l’Europe n’a jamais été qu’un cheval de Troie, a favorisé quatre crises mortelles. 

La crise sanitaire ; mais aussi la crise migratoire avec une immigration non plus de travail mais de peuplement qui installe sur notre sol le face à face de deux civilisations. Songeons que c’est à Erdogan, contre un pourboire de six milliards d’euros, que l’Europe a confié le soin de garder sa frontière. C’est donc à lui d’ouvrir quand il veut, les écluses. Il est le patron. Il n’y a pas de protectorat heureux, il n’y a que des dhimmis. 

Et puis il y a la crise à venir, la crise financière larvée, puisque nous évoluons tous sans le savoir dans une bulle de savon qui grossit de jour en jour, dont les volutes virtuelles s’enfantent les unes les autres, déconnectée de l’économie réelle ; et enfin la crise économique, la paupérisation des gilets jaunes par la délocalisation systématique qui a substitué aux circuits courts et à la production locale cette folie anti-écologique du circuit long et de la recherche discrète de l’exploitation du plus pauvre parmi les plus pauvres du monde. On est sur le point de redécouvrir l’idée désuète du petit jardin ouvrier comme soupape de sécurité à la grande surface, approvisionnée à 60 % de ses produits, par les producteurs lointains et sans aucun scrupule écologique.

Il est extraordinaire d’observer, avec le coronavirus, l’évolution du langage. On nous parle dans un langage vulgaire qui rappelle la fille de Molière allant à la selle, de « faire nation », on nous parle du confinement des départements qu’on voulait supprimer il y a encore quelques semaines, on nous parle des préfets, on nous parle de l’État

On a perdu le sens des hiérarchies distinctives, et notamment de la différence entre l’économie et la politique. L’économie sert des intérêts quand la politique n’est pas autre chose que la protection des citoyens. Elle doit rester au-dessus. Elle est première. C’est le bouclier régalien. Il est extraordinaire d’observer, avec le coronavirus, l’évolution du langage. 

On nous parle dans un langage vulgaire qui rappelle la fille de Molière allant à la selle, de « faire nation », on nous parle du confinement des départements qu’on voulait supprimer il y a encore quelques semaines, on nous parle des préfets, on nous parle de l’État. Le coronavirus a fait déjà deux morts de grand renom : Schengen et les critères de Maastricht. J’avais dit en 2015, dans mon livre Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (Albin Michel), que le mur de Maastricht tomberait un jour ou l’autre. Il vient de tomber. Il a chopé le virus. 
Le coronavirus a fait déjà deux morts de grand renom : Schengen et les critères de Maastricht. J’avais dit en 2015 que le mur de Maastricht tomberait un jour ou l’autre. Il vient de tomber. Il a chopé le virus

La souveraineté revient en grâce, et par conséquent les souverainistes se multiplient…

Oui. On entend Bruno Le Maire parler de « souverainisme économique ». Une merveille ! Il y aura bientôt deux variétés de souverainistes : les souverainistes de souche et les souverainistes d’opportunité.

 Il faudra que les premiers ouvrent les bras aux seconds, sans gestes barrière. C’est nous qui avons inventé, en 1999 avec Charles Pasqua, le mot « souverainisme ». Je l’ai prononcé pour la première fois publiquement en 2004 devant l’Académie des sciences morales et politiques. Je me souviens qu’à l’époque, le mot était repris par nos adversaires comme si on avait attrapé la vérole. Aujourd’hui, les catéchumènes du souverainisme se font tonsurer, les yeux mi-clos, dans un silence cathédral qui appelle à la génuflexion oblique du dévot pressé. Il faut dire que le réel s’impose à chacun. 

Par exemple, la France est le seul pays au monde qui aura jusqu’au bout refusé de rétablir ses frontières, au nom du refus de ce qu’Emmanuel Macron vient d’appeler le « repli nationaliste ». Aujourd’hui, tous les pays européens, y compris l’Allemagne, ont rétabli leurs contrôles aux frontières. Seule la France se préoccupe de sauver le « soldat Schengen ». C’est dire la puissance de l’idéologie, quand on préfère les morts du coronavirus à la vérité protectrice.

 Les belles âmes du « Nouveau Monde » à l’agonie préfèrent encore avoir tort avec le coronavirus que raison avec les souverainistes. Quoi qu’il arrive, il ne s’agit pas, selon eux, de sauver les malades, il faut sauver l’idéologie. Mais le Réel, qui est impitoyable quand il tient à pleine main la faux du trépas, vient contrarier leurs certitudes et inoculer le doute dans leurs syllogismes mortifères.


Vous l’avez dit : la France est l’un des derniers pays à avoir refusé de fermer ses frontières. Comment expliquez-vous la persistance de ce tabou quand le monde entier adoptait cette solution de bon sens ?


Le « Nouveau Monde » continue à désigner la frontière comme le mal absolu, mais on a bien été obligés d’inventer ce qu’on appelle les gestes-barrière. Or, qu’est-ce qu’un geste-barrière ? Une frontière entre individus. Et puis on invente les “clusters”.

 Qu’est-ce qu’un “cluster” ? Une frontière. Et puis on invente le confinement. Le confinement du Haut-Rhin, le confinement du Morbihan. Qu’est-ce que le confinement du Haut-Rhin ? Le confinement d’un département. Tiens tiens ! Les frontières départementales sont le bien, les frontières nationales sont le mal. C’est une curiosité épidémiologique pour les chercheurs d’après-demain.


Et voilà qu’on propose désormais un confinement total du pays. Mais en réalité, comme on garde les frontières ouvertes, on cherche à gérer le stock sans gérer le flux. On veut faire la chasse au coronavirus chez nous, dans un pays confiné, mais dans un pays qui n’est pas protégé du flux extérieur, principal bouillon de culture - avec le métro.


Macron dit aussi : « Nous devons (…) construire plus encore que nous ne le faisons déjà une France, une Europe souveraine, une France et une Europe qui tiennent fermement leur destin en main. » La crise du coronavirus n’a-t-elle pas montré les limites de la solution européenne ?


Tous les esprits sensés, soit pour s’en féliciter, soit pour le regretter, constatent que dans cette crise, depuis le début, les institutions de Bruxelles sont passées sous le tapis et que ce sont les États qui reprennent à leur compte tous les leviers permettant d’endiguer le virus. En d’autres termes, quand on connait un grand malheur comme cette pandémie, que notre société est entre la vie et la mort, individuelle ou collective, le réflexe des peuples n’est plus aux vocalises « sauver la planète », le « Vivre ensemble » des embrassades par-dessus « les ponts qui remplacent les murs », c’est de se tourner vers les États, et le réflexe des États n’est pas de s’adresser à Bruxelles, l’OCDE, l’ONU ou l’OMC, c’est de protéger les nations et les peuples. CQFD. « Ce qu’une nation ne fait pas pour elle-même, personne ne le fera jamais à sa place », disait Charles Pasqua. 


La première réaction de nombreux Français à l’annonce du confinement fut de rentrer chez eux et de se rassembler en famille. Là encore, ce réflexe n’est pas vraiment dans l’ADN du « Nouveau Monde » …


Il n’y a plus de ministère de la Famille. On nous a expliqué, avec la PMA, que la famille de « l’Ancien Monde » était désormais désuète, anachronique, qu’elle relevait d’un patriarcat inégalitaire et moralement castrateur. L’idée d’un père, d’une mère, d’un grand-père et d’une grand-mère, apparaissait comme surannée.

 Or, à la suite de la fermeture des classes, le message du président de la République, réaffirmé par les ministres (y compris monsieur Castaner), c’est le grand retour à la famille. C’est-à-dire que quand on est dans l’urgence affective et la détresse, qu’on veut protéger un peuple, ce n’est plus la commission de Bruxelles mais l’État qui prend les choses en main, et ce n’est plus la PMA ou la GPA qui est à l’ordre du jour mais la famille traditionnelle. 

En d’autres termes, le premier échelon d’entraide, de solidarité et d’assistance, aux dires mêmes de l’État, c’est la famille et la filiation fondée sur le principe que les aînés aident à sauver les enfants. Et que les plus jeunes déploient auprès des anciens leur sollicitude protectrice. 

C’est l’idée de la génération et du Temps long qui triomphe. Tout à coup, on découvre que la première sécurité sociale dans cette société qui a fabriqué une espèce hybride de solidaires-solitaires et fait naître des fils d’éprouvette, c’est la famille au sens de l’ordre naturel. Comme pour la frontière, comme pour la souveraineté, comme pour le local, on a évacué le réel par la porte, il revient par la fenêtre du confinement. 


Macron a dit, sans que l’on sache vraiment à quoi il pensait : « Il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s'est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour ». Que voudrait donc dire selon vous « tirer les leçons du moment que nous traversons » ?


Eh bien, cela veut dire : faire demi-tour. Remettre à l’endroit tout ce qui est à l’envers. Sortir des impasses où les élites nous ont engagés depuis Mai 68. La première leçon est économique, c’est de revenir à une économie productive de proximité. D’engager le grand rapatriement de nos forces vives. 

Revenir à l’économie réelle. Ce qui veut dire : gager l’argent qui circule sur le réel. Et le faire avant que l’euro ne s’effondre – le prochain virus. Recréer une industrie nationale, recréer une agriculture française qui ne violente pas la nature, déconnectée de l’agro-chimie. Ou encore fabriquer chez nous nos médicaments et les pièces détachées de nos productions stratégiques. C’est à dire rétablir la libre protection de nos intérêts vitaux.

La deuxième leçon est constitutionnelle, c’est de rétablir nos frontières dont les bonnes âmes découvrent aujourd’hui qu’elles sont des filtres protecteurs et pacifiques. 

La troisième leçon est écologique. Il faut rétablir dans nos échanges et nos productions le primat du circuit court. Revenir au bidon de lait qu’on va chercher à la ferme d’à côté. Produire français en France. 
La quatrième leçon est juridique. On ne peut plus accepter la supériorité d’un simple règlement de Bruxelles sur notre constitution elle-même. 

On ne peut plus accepter non plus qu’au nom d’un soi-disant État de droit, le politiquement correct, tout au feu ardent de ses brandons de haine, cherche à terroriser les expressions libres, impose la pensée conforme et envoie toutes les semaines Zemmour chez le juge d’instruction. 
Je pense qu’à la suite du Brexit, hier, et du coronavirus, aujourd’hui, l’institution bruxelloise est morte. 

Elle est comme un canard sans tête qui continue à courir. Sans tête, et sans cervelle. L’OMC, l’OTAN, tout cela, c’est fini. Le « Nouveau Monde », c’est l’ancien temps. La grande question qui est à l’ordre du jour, c’est de faire autre chose, c’est-à-dire un concert des nations

Dans un concert, on ne cherche pas tous emboucher la même trompette, mais à mettre en harmonie nos sonorités instrumentales, à raison même de leurs singularités. Il y a juste une dispute pour occuper la place du premier violon : acceptons-en l’augure. Il faut donc mettre à l’ordre du jour le Frexit. Cesser d’être toujours à courir après l’histoire qui se fait sans nous.

Il y a plus de chances de voir arriver les masques dans les hôpitaux que de voir émerger la « souveraineté européenne ». Une souveraineté sans peuple, c’est comme l’amour à distance, de la branlette.

On voit bien avec le coronavirus que le rêve de Bruxelles s’est transformé en cauchemar, il s’est désintégré parce qu’il était tramé dans un tissu de mensonges. Le mondialisme et l’européisme nous ont rendu malades. À la pandémie sanitaire s’ajoute la pandémie économique, je ne suis pas sûr que le tissu conjonctif de la France industrieuse s’en relève un jour. On compare les morts, comme à Eylau, après coup. Prenons garde. 

Dans l’affaire du coronavirus, vous avez pu remarquer que la France et l’Europe ont suivi le virus, avec une sorte d’esthétique du temps de retard. Nous sommes aujourd’hui dans un demi-confinement, en retard sur l’Italie et l’Espagne. On suit les autres pays. J’ai peur que ce soit pareil pour la question européenne. Bientôt, la France sera la seule à y croire encore. L’Europe charnelle du groupe de Visegrad n’y croit plus. L’Italie s’en moque. L’Angleterre est partie. L’Otan se traine. Erdogan nous fait des pieds de nez et demande de rabouler le pognon pour nous protéger. 

Merkel est en assistance respiratoire. Et voilà qu’Emmanuel Macron nous parle, en plein coronavirus, de la nécessité d’une « souveraineté européenne » … Il y a plus de chances de voir arriver les masques dans les hôpitaux que de voir émerger la « souveraineté européenne ». Une souveraineté sans peuple, c’est comme l’amour à distance, de la branlette. Il ne faut plus prendre ce concept comme une simple erreur. Avec le coronavirus, c’est désormais une plaisanterie. C’est de l’humour anglais. 


Agnès Buzyn a dit dans Le Monde : « Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu ». C’était il y a un mois…


Voilà une ministre de la Santé qui quitte son ministère en plein drame pour convoiter un fauteuil de maire de Paris. Ah ! le « Nouveau Monde » ! C’est misérable. Je pense qu’il faudra constater le jour venu, de manière rétrospective, la faillite du soi-disant « Conseil scientifique ». Son président vient de déclarer qu’il avait minimisé le fléau à venir, qu’il n’y croyait pas encore fin janvier. On a donc perdu deux mois. Incroyable ! 

Le statistiquement correct et le scientifiquement correct sont à la biologie et à la santé ou l’immigration ce que le politiquement correct est à la pensée : un mensonge officiel. Soit les autorités sanitaires ne savaient pas que le coronavirus allait débarquer chez nous, mais moi je le savais par mes amis russes, chinois et américains, or je ne suis pas dans l’appareil d’État. Ces amis, virologues, nous prévenaient : « Vous êtes fous. De ne rien faire. De ne pas fermer vos aéroports. » Tout le monde le savait. Les autorités sanitaires le savaient. Soit, deuxième hypothèse, les gens qui nous gouvernent le savaient mais n’ont rien voulu dire et rien voulu faire, mais alors la question est encore plus grave. Pourquoi cette inertie ? Si on avait pris à temps l’épidémie, par exemple en rétablissant nos frontières immédiatement, on aurait cerné, affronté la pandémie et préservé beaucoup de vies humaines.


Le gouvernement a choisi de maintenir les élections municipales. Que vous inspire cette décision ? 


Cette affaire des élections municipales condamne la classe politique tout entière puisqu’à ma connaissance, il y a eu des réunions entre le gouvernement et l’opposition, qui se sont accordés pour réclamer, quoi qu’il en coûtât, la tenue des élections municipales. Encore jeudi dernier, je me souviens avoir entendu un sénateur vendéen pérorer dans les fièvres des petites ambitions d’histricule, en demandant au Premier ministre que « la démocratie ne soit pas mise en quarantaine ». C’est à chacun de faire son examen de conscience. La classe politique – on nous parle d’un consensus – a voulu maintenir les élections parce qu’elle est déconnectée du réel et qu’elle ne se soumet qu’à ses intérêts et ses préoccupations. Ce qui est grave dans toute cette affaire, c’est que les autorités sanitaires et politiques ont envoyé trois messages parfaitement incohérents, provoquant ainsi la légèreté des conduites individuelles. 

Le maintien du premier tour et l’annulation du deuxième signent devant le peuple - qui l’a bien compris - la carence, l’impréparation, le tropisme mortifère de notre classe politique qui préfère la préservation du système politique à la protection du système de santé. 

Le premier était le suivant : ce n’est pas si grave puisque l’on maintient les élections municipales, elles ne sont donc pas un foyer de contagion. Mais alors, marcher dans les parcs non plus. Si on les maintient, c’est que la contamination n’est pas si dangereuse que cela ! Comment a-t-on pu en 24 heures, fermer les restaurants et ouvrir les salles de vote où la promiscuité civique est un risque supérieur à n’importe quelle promenade ? Le maintien du premier tour et l’annulation du deuxième signent devant le peuple - qui l’a bien compris - la carence, l’impréparation, le tropisme mortifère de notre classe politique qui préfère la préservation du système politique à la protection du système de santé.


Le deuxième message est tout aussi incohérent. Pendant des semaines, on nous a rassurés : c’est une gripounette, d’ailleurs 98 % des gens qui l’attrapent en sortent indemnes. Mais alors, pourquoi tout ce foin ? Pourquoi tous ces confinements ? Du coup, beaucoup de gens se sont dit : s’ils maintiennent les élections municipales malgré le virus, et s’ils considèrent qu’il y aura très peu de victimes, ils font du bruit pour rien, c’est pour nous cacher autre chose, c’est une diversion. Voilà ce que j’ai entendu pendant des semaines. Et tout à coup, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur morigènent les Français et leur reprochent d’avoir pris leurs aises la veille du scrutin en allant flâner sur les quais ou cueillir des jonquilles au rebord des fossés…


Enfin, le dernier message, c’est de mettre la France en confinement et de garder le métro en circulation. Selon les virologues, qui le disent à voix basse, le métro est un vecteur viral dix fois supérieur en termes de contamination à tous les autres foyers de fermentation. C’est, selon les virologues, le « premier bouillon de culture ». Une fois de plus, on demande à certains Français, notamment ceux de la province, d’accueillir les Parisiens et de payer le prix fort avec le confinement, mais le métro, vache sacrée du nouveau monde, continue à rouler. C’est un scandale sanitaire avant d’être un scandale moral. On nous dit : « C’est pour les infirmières ». Réponse : il faut réquisitionner les taxis pour les infirmières, ne serait-ce que pour confiner leur transport et préserver leur santé.

Depuis le week-end dernier, les catholiques ne peuvent plus assister à la messe. Qu’avez-vous pensé de la décision de fermer les portes des églises ?
 
C’est une rupture allégorique de civilisation et aussi un renversement symbolique de tous les paradigmes de la chrétienté millénaire. Jadis, quand il y avait un grand malheur dans la cité, jusqu’à Paul Reynaud en 1940 qui alla à pied réclamer un miracle à Notre-Dame, on se précipitait dans les églises.


 Les curés se promenaient avec le Saint Sacrement, aspergeaient les rues et les malades, les appels à la prière étaient partout. Saint Louis, à Royaumont, apportait lui-même à manger au frère Liger, qui était un lépreux décharné et sur le visage duquel voyageaient toutes les répugnances de la nature. C’était peut-être excessif mais c’était beau. C’était enté sur l’idée que la vie est un mystère qui nous est confié en dépôt. La religion était centrale.

 Elle est périphérique. Aujourd’hui, les communiqués épiscopaux ont revêtu à leur tour la phraséologie du commun : « La Santé est le premier de nos biens communs ». Il y a même des évêques qui viennent d’interdire aux personnes âgées de plus de 70 ans de participer aux enterrements. On enterre à la pelle, plus au goupillon. 

Et Lourdes ferme ses portes. Il n’y a plus de miracle. On ferme la grotte, on éteint les cierges. On confine Bernadette. Renversement de perspective qui ne sera pas sans conséquence. Foin de la piété populaire et des cierges de supplication. 

Quand on entend les appels à de nouvelles vocations, je me dis par-devers moi : une Église qui ferme ses églises ne peut susciter qu’une sorte de vocation : la vocation de serrurier.

Wednesday, March 18, 2020

A FB Friend posted... I Thought to pass it on For The Record

Blogers note : A FB Friend posted... I Thought to pass it on For The Record
---------------------------------



Ebony Anita Ghadafi
I did not write this but I liked reading it.
There is so much conspiracy theories going on, we only know what the media tells us, it could be real or fake... But all I know is every few years there are some kind of virus outbreak, or probably to control the population. Obviously we all have to practice being safe.

SHARING:
Right before corona virus came...
CEO of disney stepped down
CEO of Tinder, Hinge, OKcupid, Match all stepped down
CEO of Hulu stepped down
CEO of MedMen stepped down
CEO of L brands like Victoria Secret bath and body works stepped down
CEO of Salesforce's stepped down
CEO of Harley Davidson stepped down
CEO of IBM stepped down
CEO of T Mobile stepping down
CEO of LinkedIn stepping down
CEO of Mastercard is stepping down
And soooooo many more, but let's just stick with these that most know about.
Weird they stepped down right before "Corona Virus scare" almost like they all knew it was coming 🤔🤔

Following it stocks seen their biggest crash in recorded history, worse than great depression or the early 2000s hit, crypto markets started following suit. And governments are shutting things down left and right.
"Corona virus omg!"
THIS IS JUST A THEORY.. BUT..

This was a planned epidemic that needed a face to it for the masses to follow it blindly like the blind sheep the majority is.
This was planned for decades in advance with many short "scares" coming like Ebola and the countless other "epidemics" to prepare the human mind for the grand finale "CoronaVirus".
It is nothing more than a face.

"But! All the governments are on it?!"
The world is all a 1 world government for the major part, you've just been too blind to see it.
This is larger than an attack on the elections.
This is larger than an attack on china as a global manufacturing hub.
This is larger than an attack on a single economy like the united states who just entered their largest economic collapse that will make the great depression look like a joke.
This is the forced introduction into a new era.
The online world.

Following this will be mass closures of brick and mortar stores.

The largest housing market collapse to date.

A huge shift in power and money on a global scale.
The largest lay off of jobs, because they have been a scam for so long, now they are finally going away.

This is all to make room for the largest influx of automation coming.
Malls will turn into warehouses and shipping facilities.
Big department stores as well.
This is the rise of virtual sports and the first test of a mass market of it.
Virtual reality is about to be massively introduced.
This is a massive shift of offline to online.
Of manual labor to automation.
"Omg corona virus!" Keep thinking that.
You're the first to go when this mass extinction comes, because it is coming.
Homeless rates will hit all time highs. Foreclosures will hit all time highs. Lay offs will hit all time highs.

Stores will run out of food and necessities.
Those who didn't prepare for this won't get help as there won't be anything to help them with.
America will be hit hardest, because americans well... let's face it, They don't prepare they just react, and reacting won't help you in this case.

If you dont already have automated income, work from home stuff going, and I mean work from home for yourself, not a company, in other words, your not collecting a paycheck, then your too late and better start finding anway online to get it and learn it because it will be your best bet.
You can see this as the worlds largest economic collapse, you would be right. Nothing will compare to this one.

You can see this as the begining of world war 3, you are probably right on that, but it won't look anything like world war 1 or 2, it is done much differently with media control, fear introduction, and using "the people" as the weapon. Control the people, control anything you want. And media has conditioned people to not be able to think for themselves for this exact moment.
You can see this as the next black plague and you're probably right, but it won't have to do with corona virus again. It's just the face of this.

I could make this post go on forever. But let's keep it at that.
Share this, wake up, now is not the time to play games, to take a break, to sit at home.
No one is safe from what is to come, and that is why the CEOs stepped down, they know it's time to prepare for something much bigger than themselves and had warning before any of us. The elite always have the upper hand.

Written by Mary Nguyen
Sent from my BlackBerry 10 smartphone.
 
 
 

Three ECHR "This is how we are now governed in Europe" Judges Undermine the Right to Conscientious Objection



Abortion: Three ECHR Judges Undermine the Right to Conscientious Objection

In a double decision made public on Thursday 12 March 2020, three judges of the European Court of Human Rights (ECtHR) deprived European midwives of the guarantee of their right to conscientious objection to abortion. This decision (Grimmark and Steen v. Sweden.) can apply, by extension, to the entire medical profession.
To make such a decision, they declared that abortion is an ordinary medical act, and that general access to abortion takes precedence over respect for personal freedom of conscience.
The appeals in question had been lodged by two Swedish midwives who were unable to practise their profession because their requests not to perform abortions were systematically rejected by their employers. These refusals were validated by the Swedish authorities, Sweden being one of the very few countries that do not recognise the right of conscientious objection to abortion. Abortion is “available on demand” up to 18 weeks and happens in one pregnancy out of five.
The ECtHR, seized by the two women, entrusted their applications to a small committee of only three judges, a procedure reserved for simple cases. The judges agreed with the Swedish authorities, ruling that the obligation to perform abortion serves “the legitimate aim of protecting the health of women seeking an abortion”. They also consider that it is necessary to oblige these two midwives to carry out abortions in order to make the practice available throughout Sweden.
Finally, they consider that they have “voluntarily chosen to become a midwife and apply for vacant posts while knowing that this would mean assisting also in abortion cases”.
At no time did the three judges take into account the fact that the midwives offered to perform other tasks to compensate for the possible inconvenience to the service caused by their objection. Nor did they want to see the obvious, namely that respect for the conscience of these two midwives would in no way hinder access to abortion in Sweden. Nor did they point out that the Convention guarantees freedom of conscience, but not a “right to abortion”, or even a right to health, assuming that abortion is carried out to “protect health”.
In fact, these two midwives have been sacrificed to the dogma of abortion. Freedom of conscience is emptied of its substance; it is worthless in the face of abortion. Yet, it must be remembered: this act puts an end to a human life. The drafters of the Convention must turn over in their graves, they who wanted to protect human life and freedom from state ideology.
Ellinor Grimmark and Marie Steen, the two midwives rejected by the ECHR
This decision is a complete departure from previous judgments of the Court, which had hitherto refused to reduce the right to conscientious objection to medical or surgical abortion. It had only ruled that a person entitled to have an abortion should be able to have access to it from another doctor, when her doctor exercised the conscience clause (R.R. v. Poland).
In its new decision, the Court reduces the protection of midwives to that of pharmacists, to whom the Court has already denied the guarantee of this right in respect of the sale of abortive products.
Even more seriously, this decision indicates to the governments that they may now abolish the conscience clauses without exposing themselves to the condemnation of the ECtHR. This is a major regression of freedom of conscience, carried out in the name of a Court which claims to be “The Conscience of Europe”. We should always be alert when an institution, or a political leader, claims to be “The” conscience of all.
It should be stressed that the logic of this decision can be applied beyond midwives, to all medical professions, and to any “medical” act, as long as it is legal. The exercise of medical professions is thus made precarious, if not impossible, for any person who respects human life. Christians are already the main victims.
The Court was fully aware of the importance of these cases, so much so that they were publicized and exposed in European and international bodies. It is therefore abnormal and shocking that such a decision should be taken only by a committee of three judges, and not by a chamber of seven judges, or a Grand Chamber of 17 judges.
Indeed, in principle, a committee of three judges can only conduct routine cases by applying previous established case law. When the question is more complex or new, it must be dealt with in a chamber or even a Grand Chamber.
It should also be pointed out that these three judges did not give their ruling in the form of a judgment, subject to appeal, but rather a simple “decision of inadmissibility”, which is therefore final. Thus, it is a decision of exceptional importance that was adopted in a small committee and “through the back door”. This approach is cunning, but it could also be contradicted in the future by a higher chamber.
An international campaign against conscientious objection
This decision is part of an international campaign led by some pro-abortion NGOs over the past 15 years to remove the conscience clause on abortion on the grounds that this clause would “stigmatise abortion” and hinder its practice. In fact, in some countries, an increasing number of people are refusing to perform abortions as a result of advances in ultrasound and prenatal medicine.
This campaign can be seen today in France in the attempt to remove the conscience clause introduced by the Veil law. It can also be seen in the United Nations Human Rights Committee, the World Medical Association, and in the recent report of Ahmed Shaheed, UN Special Rapporteur on Freedom of Religion or Belief. His predecessor, on the other hand, had reaffirmed this right at the invitation of the ECLJ. Already in 2010, it was against this campaign that the ECLJ finally obtained the adoption, by the Parliamentary Assembly of the Council of Europe, of a resolution reaffirming “The right to conscientious objection in lawful medical care”. Following this vote, the Swedish Parliament adopted a resolution committing its government to take international action against conscientious objection.
The profile of the judges
The publication of the ECLJ’s report on “NGOs and judges of the ECHR” recalled that the ECtHR is composed of persons with various commitments which may cast doubt on the impartiality of the Court. This report also showed that on a great many occasions, judges have ruled when they were objectively in a situation of conflict of interest.
It is therefore advisable, particularly when the case is ideological, to check the composition of the Court’s panels of judges. In the present case, in addition to the Cypriot judge Georgios Serghides, the three judges who ruled in this case include the Swedish judge Erik Wennerstöm and the Maltese judge Lorraine Schembri Orland. The Swedish judge was previously a member of the Swedish Gender Equality Agency, the body officially charged with promoting “women’s rights” in Europe’s most radically feminist and pro-abortion country. As for the Maltese judge, her curriculum vitae indicates that she has held important responsibilities in feminist structures since the end of the 1980s.
This is how we are now governed in Europe.

First they play....then they act...Globalists Look To Exploit Coronavirus In Push For Global Government


Bloggers Note: Just 2 extract from this article should get your attention....

1) Globalism has led to interdependent economies and nation states that no longer have redundancies in production. We have been forced to rely on production centers on the other side of the world for a vast majority of our goods.

When China shuts down, the US economy loses almost 20% of its supply chain. When Japan, Singapore, Taiwan, Hong Kong and Vietnam shut down from the virus, you can add another 10% to 15% on top of that. Retailers in the US represent around 70% of GDP. Cut off the supply chain in Asia and retailers lose a vast array of goods to sell. The US economy eventually shuts down also, even if the virus never spreads here.
 --------------------------------
2) But when this disaster occurs and numerous national economies suffer from enforced globalist integration, guess what will happen next? The globalists will ride to our "rescue" with even greater centralization. This was their agenda all along.

Many people in the liberty movement are now aware of the Event 201 simulation, a war game run by globalists in the Bill and Melinda Gates Foundation and the World Economic Forum on a "theoretical" coronavirus pandemic that kills 65 million people. 

This simulation took place only a couple of months before the real thing exploded in China in December. But hey, maybe that's all just amazing coincidence. 
----------------------------------------------- 
-----------------
Globalists Look To Exploit Coronavirus In Push For Global Government

Once you understand the globalist mindset, almost everything they do becomes rather robotic and predictable.  It should not be surprising that the World Health Organization (WHO), a branch of the United Nations, has been so aggressive in cheerleading for the Chinese government and its response to the coronavirus outbreak.
After all, China's communist surveillance state model is a beta test for the type of centralization that the UN wants for the entire planet. They certainly aren't going to point out that it was China's totalitarian system that allowed the outbreak to spread from the very beginning.

Even now Xi Jinping is trying to rewrite history, claiming that he had been swift in responding to the crisis more than a month before he actually did.  The lie that the coronavirus mutated naturally in a food and animal market in Wuhan continues to be peddled by the mainstream media even though no evidence supporting this claim exists.  

And China is still releasing rigged death and infection numbers while they have over 600 million people under martial law lockdown and their crematoriums continue pumping out the fumes of the dead 24 hours a day 7 days a week.
Brave health workers like Li Wenliang, who was punished by the government for warning about the virus in December, have died in the process of trying to fight against the centralized behemoth just to get vital information to the world, but that never happened, right? 

It was actually president Xi and the CPC that saved the day. The WHO and the CPC say so. You'll never hear the UN praise the efforts of Li Wenliang; they want his name to disappear down the memory hole as much as the Chinese government does.

The developing narrative is a familiar one - Local officials "stifled" the response to the outbreak while the centralized national leadership put things back on track with extreme control measures that have turned the Hubei province into a veritable internment camp. 

Whatever you do, don't point out that it was the national government's habit of imprisoning health officials that release "false information" that led to the delayed reaction on the coronavirus. 

Also, don't point out that ground zero for the outbreak is just down the road from the largest Level 4 Biohazard Lab in Asia, because that would make you a "conspiracy theorist".

The message being pounded into the public consciousness is clear: "Shut up and accept that Centralization works". Even when it fails miserably, it is still the answer to all our problems. All we have to do is "adjust" the historical record a little bit every time the system breaks and then institute even MORE centralization in response.

In other words, if the interdependent and draconian top-down structure of the globalist state leads to crisis, then it is because it was not centralized ENOUGH. Centralization always begets more centralization.

The financial fascist system of central banking and corporate oligarchy leads to the socialist welfare state, and the socialist welfare state leads to the surveillance state, the surveillance state leads to the martial law state, and the martial law state leads to full-on global governance; an endless elitist empire.

The failings of centralization have caused numerous problems long before it led to a potential pandemic. The pandemic simply clarifies the issue. For example, the breakdown in the global supply chain is becoming a bigger threat by the day.  The Baltic Dry Index a measure of shipping rates as well as global demand for goods, has essentially collapsed.  

This should have been the first warning sign that the supply chain was in trouble, but the mainstream doesn't pay attention to the fundamentals, only stock markets.  Enter Apple, one of the largest companies in the world, which has now abandoned its projections for 2020 and finally admitted that the shutdown of Chinese factories may just be a problem. 

Some mentally challenged people out there are scoffing sarcastically at this issue, saying "Oh no, whatever will we do without iPhones...?".  They don't grasp the wider implications.  If Apple's production is going down because of the supply chain disruption then this is a signal that multiple companies and most of the economy are also going down because of supply chain disruptions. It's not about iPhones, it's about the bigger picture.

Globalism has led to interdependent economies and nation states that no longer have redundancies in production. We have been forced to rely on production centers on the other side of the world for a vast majority of our goods.

When China shuts down, the US economy loses almost 20% of its supply chain. When Japan, Singapore, Taiwan, Hong Kong and Vietnam shut down from the virus, you can add another 10% to 15% on top of that. Retailers in the US represent around 70% of GDP. Cut off the supply chain in Asia and retailers lose a vast array of goods to sell. The US economy eventually shuts down also, even if the virus never spreads here.

Some people will argue that we don't need all the "cheap plastic crap" from Asia anyway, and this situation is a "good thing". Sorry to break it to you, but America's economy is built on the selling of cheap plastic crap (along with the selling of the fiat dollar as the world reserve currency). 

Walmart (Chinamart if you discount agricultural products) is the largest employer in the US and the world, after all. Right or wrong, our economic system is so globalized that the fall of the Chinese dominoes will eventually knock down our own dominoes.

But when this disaster occurs and numerous national economies suffer from enforced globalist integration, guess what will happen next? The globalists will ride to our "rescue" with even greater centralization. This was their agenda all along.

Many people in the liberty movement are now aware of the Event 201 simulation, a war game run by globalists in the Bill and Melinda Gates Foundation and the World Economic Forum on a "theoretical" coronavirus pandemic that kills 65 million people. 

This simulation took place only a couple of months before the real thing exploded in China in December. But hey, maybe that's all just amazing coincidence. 
What concerns me even more is the solution that was presented at the end of Event 201 - the creation of a centralized global financial body that would manage the international response to the outbreak.

Isn't it amazing how every major catastrophe caused by globalism seems to lead to more globalism? One might start to wonder if some of these events were triggered by incompetence, or if they were deliberately engineered. 

At the very least, crisis events have been allowed to fester unchecked by organizations like the WHO as they continue to write off the coronavirus as a non-issue that is "well under control" by a Chinese government that caused it to spread in the first place.

So here is what is going to happen next:

Best case scenario is that the Western world is mostly unscathed by the virus itself but the economic supply chain suffers major setbacks. The global economy, which was already crashing over the past year due to historic levels of corporate and consumer debt, not to mention faltering exports and freight, is finally tipped over the edge. 

The massive Everything Bubble, fueled by a decade of inflationary central bank stimulus, implodes. Governments respond with totalitarian measures in the name of "protecting the public".

Globalist institutions like the IMF step in and suggest that frail national monetary systems come under the management of their Special Drawing Rights basket in order to mitigate the debt crisis. Essentially, this is the first step to global governance.

Worst case scenario, the virus spreads throughout the US and Europe and governments respond the same way China's government has; martial law and full-blown concentration camp culture. This would lead to civil war in the US because we are armed and many people will shoot anyone trying to put us into quarantine camps. Europe is mostly screwed.

The establishment then suggests that paper money be removed from the system because it is a viral spreader. China is already pushing this solution now. Magically, we find ourselves in a cashless society in a matter of a year or two; which is what the globalists have been demanding for years. Everything goes digital, and thus even local economies become completely centralized as private trade dies.

Again, this might be an engineered event, or it might simply be that the globalists are exploiting a natural outbreak. Either way, they are not going to let a good crisis go to waste. Whether or not they succeed is dependent on several factors, but mostly, its dependent on us. 

How many people will buy into the notion that centralization is the answer to out problems? How many people will realize that centralization is the CAUSE of all our problems? And how many people will fight to prevent ultimate centralization under a psychopathic globalist cult?

A viral outbreak is a significant danger to us all, but an even greater threat is the supposed cure. Trading our economic and social freedom in the name of stopping the coronavirus?  No matter how deadly the bug, it's just not worth it.

Originally published at Activist Post - reposted with permission.